mardi 12 mars 2013

Abandonner le carnet d’épargne et faire fructifier son argent autrement ? Oui c’est possible !



Déboussolés et devenus méfiants par les pertes en Bourse de ces dernières années et la crise financière, bien des épargnants ne voient plus que le carnet d’épargne comme solution ou comme la moins mauvaise manière de faire fructifier son argent. Et pourtant, ils ont tort !

Pour prendre un  exemple, rien qu’en Belgique, les comptes d’épargne n’ont jamais été aussi bien garnis avec 231 milliards d’euros. Pourtant, avec des rémunérations du carnet d’épargne à 1% net, bien en dessous de l’inflation, cela ne rapporte plus rien. Pire, les rendements nets sur un an deviennent même négatifs ! Mais alors, existe-il des alternatives ? Voici quelques idées pour diversifier ses placements et faire fructifier un peu mieux son argent.


Les fonds de placement fermés

Si l’épargnant ou plutôt l’investisseur ne veux prendre aucun risque, il existe des fonds de placement dit « fermés » qui garantissent le capital initial à 100% et même dans certains cas qui garantissent un taux d’intérêt minimum.
Les fonds de placement fermés ont généralement une durée de six ans, mais il est toujours possible d’en sortir avant sans trop de pénalités. Pour les banques, six ans est une durée moins risquée pour le rendement. Ainsi par exemple, des banques proposent ce type de fonds de placement avec capital garanti et un intérêt minimum de 1,25%. Cela peut paraître peu mais c’est un taux minimum qui peut évoluer favorablement avec le temps.
Les autres placements sans risques et au final financièrement plus rentable que le carnet d’épargne sont les obligations ou les bons de caisse.


Investir dans la brique ?

Il n’y a pas d’effondrement des prix en vue dans le secteur immobilier (français et belge en tout cas), tout juste une diminution possible de 2 à 3% en 2013. L’année sera donc plus favorable pour les acheteurs que pour les vendeurs. Mais en tant que placement, l’immobilier est-il encore un choix pertinent pour faire fructifier son argent ?
Certaines niches immobilières le sont plus que d’autres. En effet avec la demande exponentielle de places dans les maisons de retraite, l’idée est effectivement d’investir dans le secteur des maisons de repos ? Le besoin en places dans les homes va passer de 130.000 à plus de 400.000 à l’horizon 2060 (rien que pour la Belgique). Le coût d’une nouvelle place en maison de repos est estimé à 100.000 eur.  De grands groupes privés injectent des fonds dans ce secteur rentable et le petit investisseur peut aussi s’y engager en prenant des parts dans des Sicafi ‘société d’investissement à capital fixe immobilier) dédiées aux maisons de soins et de repos. Il bénéficiera de dividendes tirés de la gestion de ces immeubles et qui seront nettement plus avantageux que les pauvres comptes d’épargne !


Quid de l’or ?

Tant que l’économie est incertaine, l’or joue son rôle de valeur refuge. Mais c’est prendre des risques et éventuellement subir un retournement de situation. Mais c’est aussi la possibilité de faire des affaires…en or ! le cours de l’or a quadruplé en moins de douze ans. Son cours est encore soutenu, porté par la demande chinoise et indienne, mais rien n’est jamais moins sûr. Les analystes prédisent que 2013 sera encore une année faste pour l’or, mais ces mêmes spécialistes avaient déjà annoncés un cours dépassant les 2000$, l’année passée, ce qui ne s’est pas produit ! Dons méfiance et circonspection…

 La règle reste de mise : il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier et diversifier des placements pour que son argent fructifie en « bon père de famille !

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